Engie a cédé à Toshiba les 40% du capital de NuGen, leur co-entreprise. La construction de 3 nouveaux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni par NuGen devient de plus en plus douteuse.
NuGen a été créée en 2010 par SSE (Scottish and Southern Energy), GDF Suez et l’espagnol Iberdrola pour construire à Sellafield, dans le nord-ouest, 3 réacteurs nucléaires d’une puissance totale de 3,8 GW.
Un an plus tard, en 2011, SSE revendait ses 25% à ses deux autres partenaires. En 2013, Iberdrola n’a plus d’argent et cède sa participation à Toshiba, l’un des leaders du nucléaire mondial. Au même moment, Toshiba achète aussi 10 % du capital à GDF Suez, entre-temps rebaptisé Engie.
Début 2017, NuGen est donc détenu à 60% par Toshiba et à 40% par Engie. Aucun coup de pioche n’a été donné. Les décisions d’investissement devaient intervenir en 2018, pour une mise en service en 2025. A terme, la nouvelle centrale de 3 réacteurs AP1000 conçus et fabriqués par l’américain Westinghouse, baptisée Moorside, devait satisfaire 7% de la consommation annuelle d’électricité de la Grande-Bretagne.